EU updates rules on work and residence permits for third-country nationals

10 mn

New rules on work and residence permits will apply to third-country nationals from 21 May 2026, at the latest.

English version

Directive 2011/98/EU1 of 13 December 2011 on the single permit (2011 Directive) was recast on 30 April 2024. It has been replaced by Directive (EU) 2024/12332 of 24 April 2024 (2024 Directive), which will enter into force on 20 May 2024, except for certain provisions not entering into force until 22 May 2026.

As a reminder, the 2011 Directive, implemented into Luxembourg law on 19 June 20133, covers work and residence permits for third-country nationals (non-EU citizens). It introduced a single administrative procedure to merge the issuing of a residence and work permit (known as a “single permit”) to a third-country national wishing to live and work in the EU. It also created a set of rights for this type of worker. 

With this recast of the 2011 Directive, the EU legislative bodies wanted to introduce more efficient rules for combined work and residence permits and grant greater protection to third-country nationals.

Key points to note from the recast:

Faster processing of applications. The 2024 Directive imposes a deadline of 90 days (as opposed to four months previously) for a decision to be taken on a complete application for a single permit, with the option of a 30-day extension for complex files.

Facilitation of applications from within a Member State. A third-country national will now be able to submit an application for a single permit:

  • if they reside outside the Member State to which they wish to be admitted (either in a third country or in another Member State);
  • if they already reside in the Member State as the holder of a valid residence permit, for example: a third-country national with a residence permit applies for a different type of residence permit from within the Member State in which they are living and working legally; or
  • if they are legally present in the Member State to which they wish to be admitted, in accordance with the national law of that Member State, for example: for a stay of less than three months.

Change of employer. Holders of a single permit will now have the right to change employer, profession or work sector via a simplified procedure of notifying the new employer to the government minister responsible for immigration, rather than the previous requirement to obtain ministerial authorisation. The minister will have 45 days to object to the change, if appropriate, and a change of employer may be subject to a check of the labour market situation. If they wish, Member States will be able to impose a maximum period of six months during which a single permit holder may not change employer, other than in cases of serious breach by the employer.

Unemployment. The 2024 Directive also introduces specific rules in the event of unemployment. Single permit holders will have three months to look for another job before their permit is withdrawn. This job-seeking period is increased to six months if the third-country national has held their permit for more than two years. Member States may, however, extend these periods. For periods of unemployment exceeding three months, the competent national authorities may require the permit holder to provide evidence that they have sufficient resources to maintain themselves without recourse to the social assistance system.

Luxembourg and the other Member States (other than Denmark and Ireland) have two years to update their national laws, which they must do by 21 May 2026.

We are available to answer any questions you may have about this reform or its potential implications for you and your business.

Author: Raphaëlle Carpentier


[1]Directive 2011/98/EU of the European Parliament and of the Council of 13 December 2011 on a single application procedure for a single permit for third-country nationals to reside and work in the territory of a Member State and on a common set of rights for third-country workers legally residing in a Member State.

[2] Directive (EU) 2024/1233 of the European Parliament and of the Council of 24 April 2024 on a single application procedure for a single permit for third-country nationals to reside and work in the territory of a Member State and on a common set of rights for third-country workers legally residing in a Member State (recast).

[3] The 2011 Directive was implemented by (i) the law of 19 June 2013 amending 1. the amended law of 5 May 2006 on the right to asylum and complementary forms of protection; 2. the amended law of 29 August 2008 on the free movement of persons and immigration; and (ii) the Grand Ducal regulation of 19 June 2013 amending 1. the amended Grand Ducal regulation of 5 September 2008 implementing certain provisions concerning the administrative formalities provided for by the law of 29 August 2008 on the free movement of persons and immigration; 2. the amended Grand Ducal regulation of 5 September 2008 laying down the conditions and procedure for the issue of residence permits for salaried workers.


French version

La directive 2011/98/UE1 du 13 décembre 2011 sur le permis unique (la « Directive 2011 ») a fait l’objet d’une refonte le 30 avril 2024. Elle est remplacée par la directive (UE) 2024/12332du 24 avril 2024 (la « Directive 2024 ») qui entrera en vigueur le 20 mai 2024, sauf pour certaines de ses dispositions qui n’entreront en vigueur qu’à partir du 22 mai 2026.

Pour rappel, la Directive 2011, transposée en droit luxembourgeois le 19 juin 2013 , concerne les permis de travail et de séjour des ressortissants de pays tiers. Elle a mis en place une procédure administrative unique pour combiner la délivrance d’un permis de séjour et de travail (dénommé « permis unique ») aux ressortissants de pays tiers souhaitant vivre et travailler dans l’Union Européenne. Elle a également créé un ensemble de droits pour ces travailleurs.

A travers la refonte de la Directive 2011, le législateur européen a voulu mettre en place des règles plus efficaces pour les permis de travail et de séjour combinés et accorder davantage de protection aux ressortissants de pays tiers.

Voici les principaux points à retenir de cette refonte :

Accélération du traitement des demandes : La Directive 2024 fixe une limite de 90 jours (contre quatre mois auparavant) pour la prise de décision sur les demandes de permis unique complètes, avec une possibilité d’extension de 30 jours pour les dossiers complexes.

Facilitation des demandes d’obtention depuis un État membre : Le ressortissant de pays tiers pourra désormais introduire une demande de permis unique :

  • S’il séjourne hors du territoire de l’État membre sur lequel il souhaite être admis (pays tiers ou autre État membre) ;
  • S’il séjourne déjà sur le territoire de l’État membre en tant que titulaire d’un titre de séjour en cours de validité (exemple : le ressortissant de pays tiers bénéficiant d’un titre de séjour demande un titre de séjour de nature différente depuis le territoire de l’État membre depuis lequel il réside et travaille légalement).
  • S’il est légalement présent sur le territoire de l’État membre sur lequel il souhaite être admis, conformément au droit national de cet État membre (exemple : séjour de moins de trois mois).

Changement d’employeur : Les titulaires d’un permis unique auront désormais le droit de changer d’employeur, de profession et de secteur du travail, avec une procédure simplifiée de notification du nouvel employeur au Ministre ayant l’immigration dans ses attributions, contrairement à auparavant où il fallait obtenir son autorisation. Celui-ci aura 45 jours pour s’opposer au changement, le cas échéant. Le changement d’employeur pourra toutefois être subordonné à la vérification de la situation sur le marché du travail. Les États membres pourront, s’ils le souhaitent, exiger une période maximum de six mois pendant laquelle il sera interdit de changer d’employeur, sauf faute grave de ce dernier.

Chômage : La Directive 2024 établit également des règles précises en cas de chômage. Les titulaires d’un permis unique bénéficieront d’une période de recherche d’emploi de trois mois avant le retrait de leur permis. Cette période de recherche d’emploi peut aller jusqu’à six mois si le ressortissant de pays tiers dispose de son permis depuis plus de deux ans. Les États membres peuvent cependant étendre ces périodes. Pour les périodes de chômage de plus de trois mois, les autorités compétentes pourront demander au titulaire du permis de rapporter la preuve qu’il dispose de ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins sans recourir au système d’assurance sociale.

Le Luxembourg et les autres États membres (sauf le Danemark et l’Irlande) disposeront d’un délai de deux ans pour mettre à jour leurs législations nationales, i.e. jusqu’au 21 mai 2026.

Nous restons à votre disposition pour toute question supplémentaire sur cette réforme et ses implications potentielles pour vous et votre entreprise.

Author: Raphaëlle Carpentier


[1] Directive 2011/98/UE du Parlement européen et du Conseil du 13 décembre 2011 établissant une procédure de demande unique en vue de la délivrance d’un permis unique autorisant les ressortissants de pays tiers à résider et à travailler sur le territoire d’un État membre et établissant un socle commun de droits pour les travailleurs issus de pays tiers qui résident légalement dans un État membre.

[2] Directive (UE) 2024/1233 du Parlement européen et du Conseil du 24 avril 2024 établissant une procédure de demande unique en vue de la délivrance d’un permis unique autorisant les ressortissants de pays tiers à résider et à travailler sur le territoire d’un État membre et établissant un socle commun de droits pour les travailleurs issus de pays tiers qui résident légalement dans un État membre (refonte).

[3] La Directive 2011 a été transposée par :
(i) la loi du 19 juin 2013 portant modification de : 1. la loi modifiée du 5 mai 2006 relative au droit d’asile et à des formes complémentaires de protection ; 2. la loi modifiée du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l’immigration.
(ii) le règlement grand-ducal du 19 juin 2013 modifiant 1. le règlement grand-ducal modifié du 5 septembre 2008 portant exécution de certaines dispositions relatives aux formalités administratives prévues par la loi du 29 août 2008 sur la libre circulation des personnes et l’immigration; 2. le règlement grand-ducal modifié du 5 septembre 2008 fixant les conditions et modalités relatives à la délivrance d’une autorisation de séjour en tant que travailleur salarié.


German version

Die Richtlinie 2011/98/EU1 vom 13. Dezember 2011 über die so genannte „kombinierte Erlaubnis“ („Richtlinie 2011“) wurde am 30. April 2024 neu gefast. Ersetzt wird sie von der Richtlinie (EU) 2024/12332 vom 24. April 2024 („Richtlinie 2024“) ab deren Inkrafttreten am 20. Mai 2024 mit einiger Bestimmungen, die erst am 22. Mai 2026 in Kraft treten werden.

Zur Erinnerung, die Richtlinie 2011, war am 19. Juni 2013 in luxemburgisches Recht umgesetzt worden und betrifft die Arbeits- und Aufenthaltserlaubnis von Drittstaatsangehörigen. Sie führte ein einheitliches Verwaltungsverfahren ein, um die Ausstellung einer Aufenthalts- und Arbeitserlaubnis (die sogenannte „kombinierte Erlaubnis“) für Drittstaatsangehörige zu kombinieren, die in der Europäischen Union leben und arbeiten möchten. Außerdem begründete sie eine Reihe von Rechten für diese Arbeitnehmer.


Mit der Neufassung der Richtlinie 2011 wollte der europäische Gesetzgeber wirksamere Regeln für kombinierte Arbeits- und Aufenthaltserlaubnisse einführen und Drittstaatsangehörigen mehr Schutz gewähren.

Hier sind die wichtigsten Punkte dieser Neufassung:

Beschleunigung der Bearbeitung von Anträgen: Die Richtlinie 2024 legt eine Obergrenze von 90 Tagen (im Gegensatz zu den bisherigen vier Monaten) fest, in denen über die vollständigen Anträge auf eine kombinierte Erlaubnis entschieden sein muss. Allerdings ist in komplexen Fällen eine Verlängerung von 30 Tagen möglich.

Erleichterte Beantragung aus einem Mitgliedstaat: Der Drittstaatsangehörige kann künftig einen Antrag auf Erteilung einer kombinierten Erlaubnis stellen,

  • wenn er sich außerhalb des Hoheitsgebiets des Mitgliedstaats aufhält, in den er zugelassen werden möchte (Drittstaat oder anderer Mitgliedstaat);
  • wenn er sich bereits als Inhaber eines gültigen Aufenthaltstitels im Hoheitsgebiet des Mitgliedstaats aufhält (Beispiel: ein Drittstaatsangehöriger, der über einen Aufenthaltstitel verfügt, beantragt einen Aufenthaltstitel anderer Art vom Hoheitsgebiet des Mitgliedstaats aus, wo er rechtmäßig wohnt und von dem aus er rechtmäßig arbeitet);
  • wenn er sich gemäß innerstaatlichem Recht des Mitgliedstaates, in den er zugelassen werden möchte, rechtmäßig in dessen Hoheitsgebiet aufhält (Beispiel: Aufenthalt von weniger als drei Monaten).

Arbeitgeberwechsel: Inhaber einer kombinierten Erlaubnis haben künftig das Recht den Arbeitgeber, den Beruf und die Branche zu wechseln, wobei ein vereinfachtes Verfahren zur Meldung durch den neuen Arbeitgeber an den für Einwanderung zuständigen Minister gilt, im Gegensatz zu früher, als seine Genehmigung eingeholt werden musste. Der Minister hat 45 Tage Zeit, um den Wechsel gegebenenfalls abzulehnen. Der Wechsel des Arbeitgebers kann jedoch von einer Überprüfung der Arbeitsmarktlage abhängig gemacht werden. Die Mitgliedstaaten können, wenn sie es wünschen, einen Zeitraum von höchstens sechs Monaten vorschreiben, in dem der Arbeitgeber nicht gewechselt werden darf, es sei denn, der Arbeitgeber hat eine schwerwiegende Pflichtverletzung begangen.

Arbeitslosigkeit: Die Richtlinie 2024 legt ebenfalls genaue Regeln für den Fall der Arbeitslosigkeit fest. Inhabern einer kombinierten Erlaubnis wird eine Frist von drei Monaten für die Arbeitssuche eingeräumt, bevor ihnen die Erlaubnis entzogen wird. Dieser Zeitraum der Arbeitssuche kann bis zu sechs Monate betragen, wenn der Drittstaatsangehörige seine Erlaubnis seit mehr als zwei Jahren besitzt. Die Mitgliedstaaten können jedoch diese Zeiträume verlängern. Bei Zeiten der Arbeitslosigkeit von mehr als drei Monaten, können die zuständigen Behörden vom Inhaber der Erlaubnis den Nachweis verlangen, dass er über ausreichende Mittel verfügt, um seinen Lebensunterhalt ohne Inanspruchnahme des Sozialversicherungssystems zu bestreiten.

Luxemburg und die anderen Mitgliedstaaten (außer Dänemark und Irland) haben zwei Jahre Zeit, um ihre nationalen Rechtsvorschriften zu aktualisieren, d. h. bis zum 21. Mai 2026.

Für weitere Fragen zu dieser Reform und ihren möglichen Auswirkungen auf Sie und Ihr Unternehmen stehen wir gerne zur Verfügung.

Author: Raphaëlle Carpentier


[1] Richtlinie 2011/98/EU des europäischen Parlaments und des Rates vom 13. Dezember 2011über ein einheitliches Verfahren zur Beantragung einer kombinierten Erlaubnis für Drittstaatsangehörige, sich im Hoheitsgebiet eines Mitgliedstaats aufzuhalten und zu arbeiten, sowie über ein gemeinsames Bündel von Rechten für Drittstaatsarbeitnehmer, die sich rechtmäßig in einem Mitgliedstaat aufhalten.

[2] Richtlinie (EU) 2024/1233 des Europäischen Parlaments und des Rates vom 24. April 2024 über ein einheitliches Verfahren zur Beantragung einer kombinierten Erlaubnis für Drittstaatsangehörige, sich im Hoheitsgebiet eines Mitgliedstaats aufzuhalten und zu arbeiten, sowie über ein gemeinsames Bündel von Rechten für Drittstaatsarbeitnehmer, die sich rechtmäßig in einem Mitgliedstaat aufhalten (Neufassung).

[3] Die Richtlinie 2011 wurde umgesetzt durch:
(i) das Gesetz vom 19. Juni 2013 zur Änderung 1. des geänderten Gesetzes vom 5. Mai 2006 über das Asylrecht und ergänzende Formen des Schutzes; 2. des geänderten Gesetzes vom 29. August 2008 über den freien Personenverkehr und die Einwanderung;
(ii) die Großherzogliche Verordnung vom 19. Juni 2013 zur Änderung 1. der geänderten Großherzoglichen Verordnung vom 5. September 2008 über die Durchführung bestimmter Bestimmungen des Gesetzes vom 19. August 2018 über den freien Personenverkehr und die Einwanderung; 2. die Großherzogliche Verordnung vom 5. September 2008 zur Festlegung der Bedingungen und Modalitäten für die Erteilung einer Aufenthaltserlaubnis als Arbeitnehmer.